Pour aller plus loin…

L’homme fait face à un écueil de taille…

La nature de la matière l’environnant est liée à la façon dont il l’observe.
Sa façon d’ « envisager » le monde participe de l’émergence de celui-ci.

La partie de cache-cache est engagée de longue date et le voilà, maintenant, face au miroir de lui-même qui le regarde et l’interroge : que voit-il de ce qu’il est ? Comment nous « dé-visageons-nous », et avec quel langage « en-visageons-nous » de dialoguer avec cet Autre ?

Plus loin dans le livre « Dialogue avec l’ange », celui-ci nous répond :

« Quoi de plus naturel que de parler ensemble ?
C’est au sommet de tes questions
Que tu trouveras la réponse
Je suis là,
Je ne peux te parler que de là »

Le dialogue avec cet « autre que soi » serait naturel, nous dit-il. Soit…Mais où le sommet de nos questions se trouve-t-il ?
Le sommet évoque l’endroit où il n’est plus possible d’aller plus haut, où rien sous nos pieds et dans nos mots ne nous permet de nous élever.

Si j’ai une réponse possible, suis-je au sommet de ma question ?
Au-delà de nos limites et de nos concepts serait la réponse ?
Se laisserait-elle trouver dans un renoncement, un « je ne sais pas » fertile, substrat d’un inconnu en germination ?

A cette place là, et en temps ordinaire, notre vécu temporel nous fait tourner dans le labyrinthe de la dualité : puissance et impuissance, maîtrise et fuite. D’une rive à l’autre du mental et de l’émotionnel, nous cherchons inlassablement une sortie dont nous serions à l’origine tout en sachant que c’est parfaitement vain.

C’est à ce constat que le « Dialogue » s’instaure :

après l’ex-ploration de nos limites,
après avoir dé-ploré  l’absolue impuissance à s’en extraire par nous-même,
l’im-ploration d’un improbable impensable surgit du champ des possibles…

La seule certitude qui s’offre alors moi est que je suis arrivé au sommet…

MAINTENANT !

Comme dirait Jean François Vézina,

« l’inattendu ce n’est pas ce que nous attendons,
mais ce qui nous attend ».

Le « Je du hasard » est une invitation au voyage de découverte de ce qui nous attends en lien avec une intention. Il nous faut alors entrer dans la disposition de « ne rien savoir ». Si nous captons cette disposition inter-rieur, nous arrivons alors à « Ne rien présupposer et nous attendre à tout ».

Nous sortons du « connu » et son cortège de « sous-venirs » venus du passé
Nous entrons dans le « non connu » et ce qui pourrait bien être nos « sur-venirs » venus du futur
Alors laisser « Sur-venir » c’est inviter le futur dans notre présent

Cette disposition serait-elle à la racine de Tout ?

Un texte intéressant de Krishna Murti sur ce sujet !

Le ‘non-savoir’ …

Quel est l’état de l’esprit qui dit :  » Je ne sais pas si Dieu existe, si l’amour existe  » … C’est-à-dire lorsqu’il n’y a pas de réponse de la mémoire ?

Je vous en prie, ne vous trouvez pas immédiatement de réponse à la question, parce que, dans ce cas, votre réponse ne consistera qu’à connaître ce que, d’après vous, la réponse devrait être ou ne pas être.

Si vous dites :  » C’est un état de négation « , vous êtes en train de comparer à quelque chose que vous connaissez déjà … Par conséquent, cet état dans lequel vous dites :  » je ne sais pas  » n’existe pas…..

Donc l’esprit qui est capable de dire :  » je ne sais pas  » est l’unique état où il nous soit possible de découvrir quoi que ce soit !

Mais celui qui dit :  » je sais « , celui qui a infiniment bien étudié toutes les diversités de l’expérience humaine et dont l’esprit est encombré d’informations, de connaissances encyclopédiques, peut-il jamais faire l’expérience de cette chose qui ne peut pas être thésaurisée ?
… Il s’apercevra que l’entreprise est extrêmement ardue.

Lorsque l’esprit s’écarte complètement de tout le savoir qu’il a accumulé, que pour lui il n’y a plus ni Bouddha, ni Christ, ni Maîtres, ni dispensateurs de savoir, ni religions, ni citations … Quand l’esprit est complètement seul, exempt de toute contamination, ce qui signifie que le mouvement du connu a cessé … Alors seulement devient possible une formidable révolution, un changement fondamental…..

L’homme religieux, c’est celui qui n’appartient à aucune religion, à aucune nation, à aucune race, qui est, à l’intérieur de lui-même, complètement seul, dans un état de non-savoir, et c’est pour lui qu’advient la bénédiction du sacré.

‘ Le livre de la méditation de la vie’ J. Krishnamurti

Source : http://www.epochtimes.fr/mecanique-quantique-expliquer-coincidences-33070.html

Lorsque se produisent des coïncidences frappantes, il nous semble que nous sommes liés au monde d’une manière mystérieuse. Par exemple, nous pensons à une chanson que nous n’avons pas entendu depuis des années… À ce moment précis, elle passe à la radio. Alors, notre esprit paraît connecté au monde, à tout ce qui l’entoure, et la coïncidence se produit comme un état mental et physique à la fois.

Les coïncidences peuvent aussi apparaître entre le psychisme de deux personnes. Par exemple, on aura mis précisément la même chemise qu’un très bon ami, sans le savoir.

« Les phénomènes de synchronicité se caractérisent par une coïncidence significative qui apparaît dans un état mental (subjectif) et un événement qui se produit dans le monde extérieur (cible) », explique le Dr Francois Martin du Laboratoire de physique théorique de l’Université de Paris, aidé par le Dr Federico Carminati, physicien à l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), dans une publication de 2009 parue dans le Journal of Cosmology intitulée Synchronicité, information quantique et psychisme.

François Martin affirme que la synchronicité ne peut pas être expliquée par la physique classique. Cependant, pour lui l’intrication quantique permet de clarifier la connexion entre l’esprit et la matière, entre l’esprit de plusieurs personnes. Il utilise la mécanique quantique pour examiner la relation entre l’esprit conscient et l’esprit inconscient, mais aussi pour observer le libre-arbitre.

 Physicien, conférencier et auteur de la théorie de la « double causalité« , un modèle de création de la réalité fondé sur le libre arbitre, présenté dans ses livres “La Route du Temps” (Le Temps Présent, 2010 & 2014) et « La Physique de la Conscience » (Trédaniel, 2015), puis synthétisé et mis en scène dans le film documentaire de Jean-Yves Bilien « La Route de la Conscience » (Big Bang Boum films, 2015). Ce modèle conduit, entre autres choses, à une explication rationnelle de la synchronicité qui débouche sur un véritable « pont » entre la Science et la Spiritualité.
http://guillemant.net/
http://www.doublecause.net/

« Les phénomènes synchronistiques sont caractérisés selon Carl Gustav Jung par la coïncidence significative d’un phénomène physique objectif avec un phénomène psychique sans qu’on puisse imaginer une raison ou un mécanisme de causalité évident. A partir de la correspondance maintenant disponible de Jung avec le théoricien de la physique Wolfgang Pauli, on constate que Pauli a eu une participation décisive pour la préparation finale de cette idée. On évoquera les questions qu’ils se sont posées dans leurs discussions sur la causalité, la reproductibilité, le hasard, la probabilité et l’évolution biologique ».