Comme dirait Jean François Vézina,

« l’inattendu ce n’est pas ce que nous attendons,
mais ce qui nous attend ».

Le « Je du hasard » est une invitation au voyage de découverte de ce qui nous attends en lien avec une intention. Il nous faut alors entrer dans la disposition de « ne rien savoir ». Si nous captons cette disposition inter-rieur, nous arrivons alors à « Ne rien présupposer et nous attendre à tout ».

Nous sortons du « connu » et son cortège de « sous-venirs » venus du passé
Nous entrons dans le « non connu » et ce qui pourrait bien être nos « sur-venirs » venus du futur
Alors laisser « Sur-venir » c’est inviter le futur dans notre présent

Cette disposition serait-elle à la racine de Tout ?

Un texte intéressant de Krishna Murti sur ce sujet !

Le ‘non-savoir’ …

Quel est l’état de l’esprit qui dit :  » Je ne sais pas si Dieu existe, si l’amour existe  » … C’est-à-dire lorsqu’il n’y a pas de réponse de la mémoire ?

Je vous en prie, ne vous trouvez pas immédiatement de réponse à la question, parce que, dans ce cas, votre réponse ne consistera qu’à connaître ce que, d’après vous, la réponse devrait être ou ne pas être.

Si vous dites :  » C’est un état de négation « , vous êtes en train de comparer à quelque chose que vous connaissez déjà … Par conséquent, cet état dans lequel vous dites :  » je ne sais pas  » n’existe pas…..

Donc l’esprit qui est capable de dire :  » je ne sais pas  » est l’unique état où il nous soit possible de découvrir quoi que ce soit !

Mais celui qui dit :  » je sais « , celui qui a infiniment bien étudié toutes les diversités de l’expérience humaine et dont l’esprit est encombré d’informations, de connaissances encyclopédiques, peut-il jamais faire l’expérience de cette chose qui ne peut pas être thésaurisée ?
… Il s’apercevra que l’entreprise est extrêmement ardue.

Lorsque l’esprit s’écarte complètement de tout le savoir qu’il a accumulé, que pour lui il n’y a plus ni Bouddha, ni Christ, ni Maîtres, ni dispensateurs de savoir, ni religions, ni citations … Quand l’esprit est complètement seul, exempt de toute contamination, ce qui signifie que le mouvement du connu a cessé … Alors seulement devient possible une formidable révolution, un changement fondamental…..

L’homme religieux, c’est celui qui n’appartient à aucune religion, à aucune nation, à aucune race, qui est, à l’intérieur de lui-même, complètement seul, dans un état de non-savoir, et c’est pour lui qu’advient la bénédiction du sacré.

‘ Le livre de la méditation de la vie’ J. Krishnamurti

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