« Nous ne sommes pas quelque part,
nous sommes à un instant de nous-même… »

Bertrand Poirot-Delpech « Traversée »

Pierre propose de « déambuler », de voyager, d’aller à la rencontre de soi en se promenant, dans un lieu proche, connu ou nouveau, sans fuir loin de l’univers quotidien.

Déambuler ne serait-ce pas d’abord se -faire des chemins mille et mille fois parcourus et sempiternellement retracés ?

Ambulare, donc se promener, sans autre dessein que vivre l’instant présent et se laisser surprendre, émerveiller par ce que nous offre l’instantanéité.

Mais l’intention n’en reste pas moins posée, énoncée après avoir été réfléchie, formulée, reformulée, avec l’aide de Pierre et de son apaisante écoute, avant d’être oubliée pour laisser le voyage nous y porter.

J’y allais sans foi ; j’ai pris plaisir à redécouvrir la quiétude du voyage découverte sans finalité, sans obligation, en totale liberté.
J’ai noté, comme Pierre me l’avait demandé, ce qui m’a surprise, étonnée, émerveillée.
J’ai noté des faits qui n’avaient rien d’extraordinaire, mais qui m’ont mise sur le chemin de mon intention, comme nous avons pu le souligner avec
Pierre au retour de ma déambulation, assis à un café où la gentillesse d’un restaurateur nous a encore surpris.

La route à parcourir reste longue, mais Pierre m’a au moins aidée à la trouver.

SE PERDRE POUR SE RENCONTRER…

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